top of page

Ces croyances méconnues qui façonnent votre vie

Dernière mise à jour : 22 nov. 2022


C’est bien grâce à Danièle Galicia et l’évènement sur son site Bel et Bien-être que je me suis décidé à écrire ce texte pour présenter la technique que j’ai mise au point et qu’il m’aurait fallu sans doute plusieurs semaines pour écrire si je m’y étais attelé de ma propre initiative…




C’est bien sous l’angle du développement personnel que je vais évoquer un sujet qui me tient à cœur : les croyances (et principalement les croyances limitantes).

Irrémédiablement, dans une conversation, quand j’aborde le sujet, il se trouve quelqu’un qui pense que je vais parler de croyances religieuses.


Eh bien, pas du tout, je ne me permettrai pas d’aborder un sujet que je considère comme quelque chose de très subjectif voire intime et que je respecte profondément. Il s’agit là des croyances qui sont bien souvent limitantes et qui nous maintiennent dans une vie un peu ou très étriquée selon les individus.


Regardons tout d’abord ce que le petit Robert en donne comme définition : L’action, le fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible. Quelques synonymes possibles en sont : conviction, certitude.


Pour illustrer le propos, je vais prendre des exemples qui sont assez largement véhiculés : • les hommes sont tous … des salauds • les femmes sont … bavardes Je vous laisse compléter la phrase à votre convenance. (les réponses caricaturales que j’ai données sont là simplement pour illustrer et j’ai modéré mon vocabulaire parce que c’est généralement moins gracieux).


En examinant un peu comment vous avez complété la phrase, vous allez peut-être vous rendre compte d’une chose. Il se peut que vous entendiez ou reconnaissiez une expression d’un membre de votre famille ou de votre entourage qui a eu une certaine influence sur vous. La plupart du temps, il s’agit des parents directs (père ou mère).


Voici un autre exemple assez fréquent :

un certain nombre de gens pensent que si quelque chose de particulièrement heureux leur arrive, cela leur sera retiré ou bien il leur arrivera une tuile comme s’il ne le méritait pas sous la forme d’un accident, ou une dépense inattendue leur tombe dessus qui ruine l’effet positif du premier événement.

Inconsciemment, nous avons tous intégrés des parties ou la totalité des croyances de nos parents.

La raison en est très simple. Enfant, nous n’avons guère d’autre choix que d’avoir une confiance aveugle en nos parents qui assurent notre survie et nous donnent leur amour (même s’ils l’expriment maladroitement ou de façon incompréhensible parfois).


Une autre raison en est que nous passons une bonne partie de nos 7 premières années dans une gamme d’ondes cérébrales dites Theta et qui ont pour conséquence que nous ne filtrons rien de ce que nous enregistrons (un peu comme si vous téléchargiez tout le contenu d’un autre disque dur sans faire le moindre tri, vous auriez du bon mais aussi pas mal de moins bon). Je veux dire par là que nous ne risquons pas de remettre en question ces croyances.


Ces croyances peuvent soit constituer des blocages soit au contraire nous pousser de l’avant. Malheureusement, on constate que c’est le plus souvent le premier cas qui se vérifie.

Avez-vous entendu dans votre enfance que vous étiez un « bon à rien », que vous n’étiez « pas bon en maths », « pas créatif » ? Avez-vous tendance à penser qu’on ne peut vous aimer ? Toutes ces pensées (et beaucoup d’autres) tenues pour vraies sont des croyances qui vont constituer autant de blocages dans votre vie dans différents domaines : les relations, les amours, la vie professionnelle, la relation à l’argent, la santé.


Les croyances se construisent également sur des traumatismes. Si tout jeune, vos parents vous ont laissé seuls, vous avez pu en déduire que vous n’aviez pas de valeur, que vous seriez quelqu’un qu’on peut abandonner ou rejeter. Plus tard, dans vos relations, vous constatez que vous vous accrochez et entretenez une relation de dépendance à votre conjoint(e) ou compagnon/compagne avec un besoin d’être constamment rassuré par l’autre.


Dans les domaines professionnel et financier, cela peut aussi avoir de graves conséquences. J’ai eu en séance de thérapie quelqu’un qui avait fait faillite, perdu beaucoup d’argent (un million de francs de l’époque). Nous avons découvert qu’il ne s’autorisait pas à dépasser son père (financièrement et professionnellement) or ce dernier avait des résultats catastrophiques dans ces domaines. Les erreurs professionnelles qu’il avait commises, telles que recruter un « ami » sans s’assurer de sa fiabilité professionnelle et la difficulté à prendre les mesures nécessaires, comme faire encaisser à temps des factures, recadrer son ami pour qu’il fasse son travail, n’avaient pas été prises mais elles ne résultaient pas tant d’un manque de professionnalisme mais s’inscrivaient directement dans la logique de ses croyances.


Dans ce cas-là, tous les actes que l’on pose se conforment à nos croyances et ceci de manière parfaitement inconsciente. D’où l’intérêt de les amener à la conscience par un travail sur soi (mais mieux vaut être expérimenté pour s’y risquer) ou avec un spécialiste.


Mon avis est que chaque personne qui crée une entreprise devrait faire un tel travail (en étant aidé, c’est quand même préférable parce que le praticien possède à la fois l’expérience et le recul) pour s’assurer d’avoir tous les ressources personnelles en cohérence avec le projet. Je ne vais pas dire que cela suffit à assurer le succès car il y a un bon nombre de choses à apprendre pour créer et développer une activité mais autant l’apprentissage de la gestion d’entreprise et des connaissances de l’activité sont des compétences clairement identifiables, autant détecter des croyances limitantes est une chose bien plus délicate.


Je constate avec un certain étonnement que lorsque l’on entend parler de création d’entreprise, ce sujet est rarement évoqué comme étape préparatoire (ou rarement, sauf sous le vocable « mindset »).



Mais de la même façon, dans le domaine des relations sentimentales, beaucoup de gens auraient besoin de prendre conscience que, là aussi, pour mettre le plus de chances de leur côté, il serait bon qu’ils aillent faire un travail personnel sur les traumatismes qu’ils ont vécu et sur leurs propres croyances.


C’est étonnant le nombre de gens qui répètent la même triste histoire sentimentale sans se demander si ce n’est pas chez eux qu’il y aurait quelque chose à travailler. D’autres en sont conscients, mais ne savent pas trop par quel bout attraper le problème ou passent des années en thérapie (en installant une relation de dépendance avec le thérapeute) et parfois même n’osent pas entrer dans une relation car ils auraient l’impression de tromper leur thérapeute (j’ai rencontré le cas avec une cliente !).


Exercice : Vous pouvez faire un petit exercice quand vous énoncez ce qui vous semble être une vérité. Demandez-vous à qui ça appartient. Très souvent, vous reconnaîtrez que cette expression, cette phrase, elle vous vient de votre père ou de votre mère (pas systématiquement, bien sûr). Ensuite demandez-vous si elle vous sert ou si elle vous limite. Cela peut constituer le premier pas vers la prise de conscience. Vous pouvez ensuite imaginer rendre symboliquement la croyance à la personne qui vous l’a communiquée en disant: « je te rends cette croyance, je n’en ai plus besoin, aujourd’hui, je la remplace par cette nouvelle croyance … énoncez une croyance positive (quelque chose qui vous stimule, vous soutient, vous encourage).


Je ne vous promets évidemment pas que cet exercice suffira. Dans certains cas, il se peut que cela soit suffisant mais en général un travail plus approfondi est nécessaire.

En tout cas, rien ne vous empêche de faire l’exercice, après tout, tout ce que vous risquez, c’est au minimum une prise de conscience – et croyez-moi, c’est déjà un beau premier pas – au mieux, vous vous sentirez stimulé et plus confiant…


Naturellement, je suis à votre disposition pour vous aider dans les situations et cas où vous vous sentez bloqués, en difficulté ou bien si vous avez des questions.


bottom of page