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18 nov. 20235 min de lecture


9 nov. 20233 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 nov. 2022
En recherche sur cette thématique de la confiance en soi, combien de fois êtes-vous tombés sur des articles vite écrits, qui vous promettent une solution rapide en 7 astuces, 3 étapes ou quelques exercices ?
Vous ne les comptez plus.
Vous sautez de l’un à l’autre.
Il se peut même que vous y trouviez une idée, une piste que vous essayez et qui vous fait sentir un peu mieux momentanément.
Et puis vous reprenez la quête dans l’espoir de trouver mieux…
L’ennui de la plupart de ses articles, c’est qu’ils ne préfèrent pas prendre le taureau par les cornes, parce que ça ne se prête pas à du rapidement consommable.
Pourquoi, parce qu’il ne peut s’agir de ce que l’on appelle un « quick fix » en anglais, comme une petite réparation rapide.
Et là, c’’est beaucoup moins vendeur de vous annoncer que pour vous établissiez cette confiance en soi, il va falloir entreprendre une démarche personnelle, qui va nécessiter du temps et un véritable travail sur soi.
A mon sens, quand je regarde les personnes que j’ai eu en consultations pour ces problèmes de confiance, celles qui ont obtenu les meilleurs résultats sont celles qui n’ont pas lâchées jusqu’à ce que ces problèmes de fond qui minaient leur confiance soient résolus les uns après les autres.
On retrouve une série de points communs entre toutes ces personnes :
elles ont une image d’’elle-mêmes pas ou peu valorisante
elles entretiennent des croyances limitantes sur elles-mêmes (très souvent provenant du milieu familial)
elles ont vécu des évènements qui ont sapé leur confiance
elles maintiennent un dialogue interne négatif
Quand je propose, en tant que thérapeute, une démarche pour établir ou rétablir la confiance, c’’est en priorité sur ces 4 axes que je porte mon attention.
L’image de soi et l’estime de soi, constituent les bases de ce travail et pour cela nécessitent de revisiter la façon dont les parents parlaient à l’enfant qu’ils étaient. Est-ce que c’était pour les valoriser ou au contraire les diminuer ?
Dans bon nombre de cas, on a déjà là des éléments évidents qui nous montrent l’origine du problème et mon rôle est de libérer les émotions liées à ces paroles ou ces situations. Il va sans dire que bien souvent, les parents reproduisent des choses qu’ils ont vécues eux-mêmes et dont ils n’ont pas la moindre conscience.
Un point non négligeable qui nécessite d’être évalué sont les croyances limitantes de la
personne. La personne vit un évènement (ou est témoin direct ou indirect), elle en tire une interprétation qui débouche sur une conclusion qui est ensuite considérée comme une « vérité ».
Une de mes clientes avait la croyance qu’on ne peut pas faire confiance aux gens. J’ai pu identifier l’origine émotionnelle de cette croyance quand son père a été victime de trahison et injustice dans l’armée ayant voulu dénoncer des comportements illicites de l’un de ses supérieurs. A un moment même, il a été laissé pour mort après avoir été mis dans une situation dangereuse. Tous ces faits sont restés impunis.
Le père de cette cliente a donc créer cette croyance qu’on ne peut faire confiance aux gens, et sa fille a « hérité » de cette croyance à son tour ayant trouvé des circonstances pour confirmer cette croyance… car c’est ainsi que fonctionne le subconscient, il va créer ou attirer des circonstances qui viendront confirmer et renforcer la croyance.
L’intérêt de certains outils énergétiques (tels que la régulation émotionnelle) est qu’ils permettent d’aller travailler sur l’origine du problème où qu’il se situe, que ce soit chez la personne elle-même ou bien chez ses parents, ancêtres ou dans certains cas dans des vies antérieures – il s’agit bien souvent d’une forme d’angle mort pour la personne qui n’a bien évidemment pas les moyens de savoir à priori d’où peut provenir le problème – et c’est là le rôle du praticien (même si l’on n’a pas nécessairement l’historique, on peut libérer l’émotion bloquée).
Chez chacun d’entre nous, on peut trouver un ou plusieurs évènements qui nous ont profondément marqués et ont façonné nos vies, pas toujours d’une façon désirable. Certains s’en sortent sans trop de dommages mais parfois une aide est nécessaire pour passer le cap et ne plus répéter les vieux schémas.
En dialoguant avec des parents qui rencontraient une difficulté avec leur jeune fils pris de panique, à l’idée d’aller à l’école, on s’est aperçu d’un syndrome d’abandon qui existait chez le père, dont les parents n’avaient pas trouvé mieux que de le laisser sur le bord de la route – sans doute parce qu’ils les avaient exaspéré. Il en avait contracté ce syndrome d’abandon, qui lui faisait monter les larmes aux yeux, rien que de mentionner la situation (signe qu’elle n’est pas résolue émotionnellement), en une séance, nous avons pu libérer les émotions bloquées lorsqu’il avait 3 ans. Il est important de noter que tant que les émotions n’ont pas été résolues, on reste « bloqué » à ce même âge émotionnel, ce qui vous le concéderez, peut-être très handicapant.
Ici, en travaillant sur le problème du père, on a pu aider le fils, qui s’est ainsi trouvé libéré du fardeau du père. (maintenant, on sait que ces informations traumatisantes se transmettent via l’ADN)
Celui-ci peut-être vraiment pénalisant s’il n’est pas identifié ou ignoré. Il est d’autant plus délicat qu’il s’agit d’un mécanisme très largement inconscient pour la plupart des gens. Il se manifeste généralement par des jugements négatifs que l’on a sur soi « je suis nul » « je n’y arriverai jamais », etc… Pour surmonter ce dernier point, il est nécessaire de le travailler comme une gymnastique, comme une habitude à changer progressivement. Bien entendu, le fait de déblayer ces évènements traumatisants, croyances limitantes a un rôle majeur à jouer dans ce processus; il n’en reste pas moins que la personne doit effectuer sa part pour changer la façon dont elle se parle à elle-même et qui peut aisément prendre quelques mois…
Ces personnes qui ont pratiqué ce discours interne négatif pendant des années voudraient parfois qu’il disparaisse du jour au lendemain, c’est là qu’il faut être un peu réaliste !
C’est là qu’on peut maintenant agir sur la confiance en soi pour la renforcer au jour le jour, en notant toutes les petites et grandes victoires pour s’assurer qu’elles sont bien identifiées et que la personne pourra s’appuyer dessus si jamais des moments de doutes se présentent afin de ne pas retomber dans l’ancienne spirale et d’ancrer les nouvelles habitudes d’être et de penser.
Cet article s’inscrit dans le carnaval d’articles liés aux pouvoirs de la confiance en soi, organisé par Mathieu Vénisse, du blog prendre-confiance.fr
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