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Comment passer à côté de Ho’oponopono

Dernière mise à jour : 21 nov. 2022


En préambule, je dois tout de suite remarquer, qu’en toute honnêteté, je suis le premier à tomber dans le panneau, c’est-dire- à passer à côté de Ho’oponopono, au moins de temps à autres même si c’est de moins en moins fréquent et qu’il m’a fallu plusieurs années pour me rendre compte de la puissance de cet outil.


Je me rappelle encore la rencontre récente avec une personne lors d’un salon qui trouvait que c’était un peu léger…

Glurps ! Il a fallu que je me demande en quoi est-ce que je trouvais la méthode Ho’oponopono légère ou que je n’y croyais pas complètement moi-même….


Dans quelles circonstances peut-on passer à côté de Ho’oponopono ?


Juger ou critiquer les autres

Quand je juge ou critique quelqu’un, pour éviter de rester dans la flatterie de mon ego, du style – il/elle a tort, moi j’ai raison, je suis dans le juste – je peux au contraire y voir une fabuleuse opportunité de travailler sur moi. Car lorsque l’on juge, de qui parle-t-on d’autre que de soi ? Miroir, mon beau miroir… Si vous êtes familier des livres de Byron Katie, c’est le principe du retournement ou « turnaround » qui permet de voir chez soi ce que l’on reproche à l’autre.


Exemple : au lieu de dire « il ne passe pas assez à l’action », je m’approprie la chose en disant « Je ne passe pas assez à l’action » et je peux reconnaître les circonstances où, effectivement, je ne le fais pas en répétant le mantra à chaque fois là-dessus. On peut confiance à notre subconscient pour faire émerger ce qui est pertinent, sinon nous pouvons le faire d’une manière générale sur le thème.



Croire que le problème est chez les autres

Mary Koehler qui est la coordinatrice principale de la société IZI (se prononce comme easy en anglais) qui enseigne l’auto-identité avec Ho’oponopono, c’est-à-dire la méthode telle qu’enseignée par Morrnah Nalamaku Simeona, nous dit que souvent elle doit elle-même se retenir de conseiller à la personne de faire du Ho’oponopono sur son problème, alors qu’elle a quand même 16 ans de pratique ! 


C’est la première tentation, alors qu’il s’agit bien d’une opportunité pour nous de faire le « nettoyage » (répéter le mantra : Pardonne-moi – je suis désolé – Je t’aime – Merci) des mémoires qui font que le problème apparaît chez cette personne. La personne qui vient avec le problème nous sert de révélateur pour quelque chose qui est présent chez nous et que nous n’aurions pas vu autrement ! Céder immédiatement à la tentation de lui dire de faire elle-même le « nettoyage », c’est rater l’opportunité de régler quelque chose qui est présent chez nous et que nous promenons dans des valises qui ne nous appartiennent pas toujours (générations précédentes, ancêtres)

Qui sait quand ou si l’opportunité se représentera…


La personne nous sert de révélateur pour quelque chose qui est présent chez nous.

Croire que le problème n’est partagé que dans certains cas

Certaines personnes, y compris des thérapeutes, pensent qu’il n’y a que dans certains cas que le problème est également présent chez eux. C’est faire peu de cas de ce que nous trimballons inconsciemment des ancêtres ou générations précédentes, sans parler de nos vies antérieures.


En fait le problème est TOUJOURS partagé, mais pas nécessairement sous la même forme, cela peut être quelque chose d’inconscient, ou de moins contrasté ou bien encore l’opposé (une pièce a bien deux faces, c’est la même chose ici).

Là aussi, il y a des occasions manquées…



Croire qu’il est préférable d’attendre d’aller mieux pour pratiquer

Une personne avec qui j’ai travaillé en Ho’oponopono me disait qu’elle attendait de guérir (ou d’aller mieux) pour se mettre au Ho’oponopono qu’elle connaissait puisqu’elle avait fait un stage. C’est une tendance que nous avons facilement qui consiste à ne pas utiliser les outils à portée de main – peut-être la peur de rentrer dans les émotions – et je suis le premier à reconnaître que cela demande un certain effort et du courage pour l’utiliser dans ces circonstances. Nous n’avons pas besoin d’attendre que les conditions « optimales » soient réunies pour nous mettre à pratiquer; c’est justement lorsque nous constatons un problème quel qu’il soit (mental, physique ou émotionnel) qu’il est temps de s’y mettre.


Croire qu’il faut être sorti de l’urgence avant d’utiliser Ho’oponopono

Voici l’exemple de Dominique (nom remplacé), participant d’un atelier Ho’oponopono.

« Je ne viendrai pas à la réunion – tout est en train de basculer ». Dominique est en plein déménagement et visiblement bouleversé car la personne qui lui avait proposé un logement à un prix d’ami, se trouve elle-même dans le pétrin au niveau de son activité professionnelle avec des débiteurs qui lui réclament des sommes conséquentes et un mari qui ne la soutient pas.


Notre ami ne sait plus quoi faire, il se sent bloqué et complètement dépendant de sa bienfaitrice. Il a bien senti intuitivement à un moment un certain malaise quant à la proposition mais il n’a pas su la refuser parce que, sur le papier, cela semblait une bonne solution et qu’il ne voulait pas offenser la personne.


Nous n’avons pas besoin d’attendre les conditions « optimales » pour pratiquer Ho’oponopono

Je me permets d’insister et de lui rappeler que c’est justement là qu’il faut venir à l’atelier parce que nous allons travailler ensemble, ce qui est encore plus efficace que de le faire seul. Depuis que je pratique l’EFT (Technique de liberté émotionnelle), je sais pertinemment que c’est lorsque l’on fait le travail « à chaud » et de surcroît en groupe, que c’est le plus efficace – tout en sachant parfaitement combien il peut nous sembler difficile et douloureux de le faire précisément à ce moment-là…


Evidemment lors de son premier mail, avant qu’il ne m’appelle, j’ai commencé la répétition des fameuses 4 phrases, parce que je sais bien qu’il s’agit de mémoires partagées et que si moi je suis bloqué quelque part, il l’est aussi (quand un intervenant posait une question, lors des séminaires Zéro Limite co-animés par Joe Vitale – du même nom que le livre – , le Dr Ihaleakala Hew Len s’adressait souvent à tout le reste du groupe pour les inciter à faire le nettoyage en même temps).


« If you’re stuck, everybody’s stuck! » « Si vous êtes bloqué, tout le monde est bloqué » !

Avoir des attentes (un classique)

Nous croyons que les résultats doivent se présenter d’une certaine façon (celle que nous voulons, bien sûr…). Nous croyons savoir ce qu’il y de mieux pour nous mais nous oublions que le Divin ou l’Univers (ou votre appellation) sait mieux que nous ce dont nous avons besoin et donc le résultat peut s’avérer différent de ce que nous attendions – d’où l’importance d’être dans une attitude d’ouverture d’esprit…. au risque de ne pas voir que le travail a bien porté ses fruits.


Exemple : vous êtes un coach, thérapeute ou professionnel du bien-être, et vous souhaitez augmenter votre clientèle et vous remarquez qu’en utilisant Ho’ponopono, vos relations avec les gens ont changé.


Croire qu’en 5 minutes, c’est forcément réglé

Bien que pour beaucoup de choses il suffise d’appuyer sur un bouton pour régler pas mal de choses (la zapping attitude), ici on se trouve dans un domaine – comment dirais-je – un peu plus subtil et complexe et cela peut demander plusieurs heures, jours, semaines ou mois avant de voir la transformation que l’on vise (qui peut arriver progressivement, un peu comme on enlève les différentes couches d’un oignon.


Comment savoir si le problème est réglé ?

Si le problème se représente dans ma vie, soit directement dans mon expérience personnelle OU indirectement par le biais de quelqu’un qui vient à moi en mentionnant le même problème – à coup sûr, il reste du travail…


Avec Ho’oponopono, il est difficile de se reposer sur ses lauriers… mais quelles gratifications ! Louis Szabo

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