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Photo du rédacteurLouis Szabo

Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse

Dernière mise à jour : 17 nov. 2022

Aussi étrange que puisse paraître cette phrase, j’ai eu l’occasion de vérifier sa véracité. Tout d’abord, je dois préciser qu’il ne s’agit pas de nier la « réalité », encore faudrait-il s’entendre sur le mot qui est rarement dénué de toute subjectivité. On peut cependant avoir sa propre perception de la réalité et en faire quelque chose qui nous aide plutôt que quelque chose qui nous tire vers le bas.


Plus d’une personne a vécu un ou plusieurs évènements traumatisants dans son enfance qui l’ont généralement marqué à vie. Bien souvent, ce qui en a résulté est une façon de voir le monde qui est rarement souriante et épanouie. Lorsqu’un nouvel évènement apparaît avec des caractéristiques similaires ou ayant un rapport, il se produit très fréquemment une réaction de protection de la part du subconscient qui peut se traduire par une fuite, un retrait, ou au contraire de l’agressivité.


Avec du recul, on peut avoir l’impression d’avoir réagi de la même façon que lorsqu’on a vécu le traumatisme ou bien il peut s’agir d’une interprétation, d’une conclusion que l’on a tiré de l’évènement d’origine et qui nous amène à une réaction particulière (pas toujours désirable, par ailleurs).



Photo by Pixabay



Il m’arrive de travailler avec des parents et dans ce cadre, j’ai eu l’occasion de voir un père dont le fils était pris de panique à l’école. J’ai un peu questionné les deux parents et il s’est avéré que le père avait une peur de l’abandon qui lui restait d’un ancien souvenir.


Lorsqu’il avait 3 ans, ses parents l’avaient laissé sur le bord de la route un moment (sans

doute parce qu’il faisait un peu la foire), ce qui n’était sans doute pas le geste éducatif le plus approprié dans ces circonstances même si on traverse des moments d’exaspération. On se doute bien que la perception d’un enfant de 3 ans n’est pas la même que celle d’un adulte et pour lui, il s’est clairement senti abandonné.


Ce que nous avons fait en séance (de ré-écriture quantique, la technique que j’ai développée), c’est de travailler avec cette version du père à l’âge de 3 ans, en lui demandant les émotions ressenties et les apaisant (avec des outils énergétiques) puis en le rassurant – à ce moment, il a en quelque sorte joué le rôle de son propre père – et ce n’est pas si fréquent d’avoir l’occasion de « s’auto-paterner »…

On a vérifié ensemble en fin de séance qu’il était apaisé et rassuré. (par la suite, j’ai appris que son fils n’était plus dans cet état de panique lorsqu’il allait à l’école).

Cet évènement, n’affectait pas seulement cet homme mais aussi son fils et qui sait si ce traumatisme n’aurait pas continué, s’il n’avait pas décidé un jour de transformer cette perception (on a maintenant la confirmation grâce à la science que les traumatismes se transmettent via l’ADN de génération en génération, tant que quelqu’un ne se décide pas à le traiter.)

Photo by Katie E from Pexels


A une autre occasion, j’ai travaillé avec une personne qui souhaitait devenir art thérapeute mais qui rencontrait des difficultés qu’elle n’arrivait pas à s’expliquer alors qu’il lui semblait faire tout ce qu’elle pouvait pour mettre les choses en place. Après quelques temps, il m’est venu à l’esprit (c’est là que l’intuition intervient) de lui poser la question de sa naissance.


Il s’avère que la naissance est une période qui peut cristalliser pas mal d’émotions négatives quand elle ne s’est pas bien passée. Il peut y avoir de multiples facteurs : mère stressée pour des multiples raisons (affectives, économiques), père absent, un accouchement qui ne se déroule pas bien (complications, forceps), l’enfant pas très bien traité à l’arrivée (manipulé brutalement), ou rapidement éloigné de la mère pour une raison ou une autre (exemple : prématuré). Tous ces facteurs peuvent engendrer des sentiments d’abandon, rejet, etc…


D’autres évènements plus délicats peuvent interférer. On sait maintenant qu’il y a un certain nombre de gémellités intra-utérines dont l’un des deux ne survit pas avant terme (ceux qui ont lu le livre de Luc Nicon ou qui connaissent la méthode TIPI sont familiers du concept). Dans le passé, bien souvent, on n’avait pas les moyens modernes ou bien le médecin ne voulait pas inquiéter la mère et l’information restait sous silence. Elle a néanmoins ses conséquences parce qu’elle est vécue comme un véritable deuil pour le jumeau survivant. Il peut s’en suivre des sentiments de culpabilité et également une difficulté à prendre sa place.

C’est exactement ce qui est arrivé à la cliente en question. En séance, nous avons peu découvrir toutes les émotions vécues par le bébé qu’elle était, puis les libérer et l’amener à accepter le départ de son frère jumeau. A la fin, curieusement, elle occupait toujours la même place sur le côté dans l’utérus de sa mère. Je lui ai demandé de prendre physiquement toute sa place, ce qu’elle a fait. A la fin de la séance, elle a fait le lien avec ce qu’elle traversait et a pu par la suite prendre toute sa place dans sa vie professionnelle (les obstacles incompréhensibles ont cessé de se présenter – ce qui ne veut pas dire que tout a été forcément un long fleuve tranquille, bien sûr).

D’une certaine façon, c’est un peu comme une deuxième naissance et je dois reconnaître que c’est très émouvant pour la personne concernée, mais dans le bon sens du terme et cela peut donner un sentiment de profonde réconciliation avec soi-même.

Photo by Katie E from Pexels


Dans d’autres circonstances, j’ai été amené à explorer des souvenirs d’enfance d’une femme qui s’était conformé au schéma familial de ne pas remettre en cause le statu quoi qui consistait à ne pas bouger, pas entreprendre quelque chose de nouveau. On a détecté qu’il s’agissait d’une forme de loyauté qu’elle avait adopté pour éviter d’être exclue (au moins dans son esprit) de la famille. Elle a compris à ce moment-là toutes les circonstances où elle avait évité de se mettre au premier plan, notamment professionnellement.

Photo by Porapak Apichodilok from Pexels

Au final, elle a même fait une visualisation non guidée, c’est-à-dire que l’ai amenée à se visualiser dans le futur – ce qui permet de voir s’il reste certains points à travailler, où en est la personne, et ce qu’elle est devenue. Elle se voyait en femme d’affaire, confiante et sûre d’elle même. C’était une transformation radicale !


Alors, si votre histoire n’est pas très rose, qu’elle vous empoisonne encore la vie ou celle de vos enfants, et qu’un petit coup de pinceau pourrait agréablement la transformer, réservez votre séance, vous verrez à quel point ça en vaut la peine !

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