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Un portefeuille perdu qui rapporte gros

Dernière mise à jour : 19 nov. 2022

Voici une histoire en forme de Conte de Noël pour l’histoire véridique de ce portefeuille perdu qui rapporte gros.


Alors que je rentrais à la maison lors d’une journée glaciale, je tombais sur un portefeuille que quelqu’un avait perdu dans la rue. Je le ramassais et je regardais à l’intérieur pour trouver des informations sur l’identité du propriétaire pour que je puisse l’appeler. Mais le portefeuille ne contenait que trois dollars et une lettre froissée qui semblait y être depuis des années.


L’enveloppe était usée et la seule chose lisible qu’elle comportait était l’adresse de l’expéditeur. Je commençais à ouvrir la lettre, espérant y trouver plus d’indices. Puis je vis la date de rédaction – 1924. La lettre avait été écrite il y a près de 60 ans.


C’était une magnifique écriture féminine sur du papier à lettres bleu pastel avec une petite fleur dans le coin supérieur gauche. C’était une lettre qui commençait par « Cher Jean » qui disait au destinataire, dont le nom semblait être Michael, que l’auteure ne pouvait plus le voir car sa mère le lui avait interdit. Malgré cela, elle lui écrivait qu’elle l’aimerait toujours.

C’était signé Hannah.

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C’était une lettre merveilleuse, mais il n’y avait pas moyen d’identifier le propriétaire en dehors du prénom Michael. Peut-être que si j’appelais les renseignements téléphoniques, l’opérateur pourrait trouver un annuaire pour l’adresse sur l’enveloppe.


« Madame l’opératrice », lui dis-je « j’ai une requête inhabituelle à vous faire. Je cherche à retrouver le propriétaire d’un portefeuille que j’ai trouvé. Y-a-t-il un moyen pour que vous puissiez me dire s’il y a un numéro de téléphone pour l’adresse qui figurait sur l’enveloppe dans le portefeuille ? ».


Elle me suggéra de parler à son superviseur, qui hésita pendant un instant puis dit : « Bon, il y a bien un numéro dans le listing mais je ne peux vous le donner » – Par courtoisie, me dit-elle, elle appellerait ce numéro, en expliquant mon histoire et demanderait à l’interlocuteur s’il acceptait qu’elle le mette en connexion..


J’attendais quelques minutes et elle revint en ligne. « J’ai quelqu’un qui souhaite vous parler ».

Je demandais à la femme que j’eus en ligne si elle connaissait quelqu’un qui s’appelait Hannah. Elle s’exclama : « Oh, nous avons acheté cette maison à une famille dont la fille s’appelait Hannah. Mais c’était il y a 30 ans ! ».

« Sauriez-vous où habite cette famille maintenant ? » – Ai-je demandé.

« Je me souviens qu’Hannah avait du placer sa mère dans une maison de retraite il y a quelques années », m’a-t-elle répondu.

« Peut-être que si vous entrez en contact avec eux, ils pourraient être capables de retrouver la fille ».


Elle me donna le nom de la maison de retraite et j’appelais le numéro. Ils me dirent que la vieille dame était décédée il y a plusieurs années mais ils avaient un numéro de téléphone qui devait correspondre à l’endroit où la fille vivait.

Je les remerciais et appelais le numéro. La personne qui répondit m’expliqua qu’Hannah elle-même vivait dans une maison de retraite.


Tout cette histoire était stupide, me suis-je dit. Pourquoi est-ce que je faisais une telle affaire pour retrouver le propriétaire d’un portefeuille qui ne contenait que 3 dollars et une lettre qui avait presque 60 ans ?


Néanmoins, j’appelais la maison de retraite dans laquelle Hannah était supposée vivre et l’homme qui me répondit me dit « Oui, Hannah vit bien ici ».

Même s’il était déjà 10 heures du soir, je demandais si je pourrais lui rendre visite. « En fait, me dit-il en hésitant, si vous voulez bien prendre le risque, elle pourrait bien être dans la salle commune à regarder la télévision ».


Je le remerciais et je me rendis en voiture à la maison de retraite. L’infirmière de nuit et un gardien m’accueillirent à l’entrée. Nous allâmes au 3ème étage d’un grand bâtiment. Dans la salle commune, l’infirmière me présenta à Hannah.


C’était une personne âgée charmante aux cheveux argentés qui avait un sourire chaleureux et l’œil pétillant. Je lui racontais la découverte du portefeuille et lui montrais la lettre. A la seconde où elle vit l’enveloppe bleu pastel avec cette petite fleur à gauche, elle prit une respiration profonde et dit, « Jeune homme, cette lettre était le dernier contact que j’ai eu avec Michael ».


Elle détourna le regard pendant un moment, plongée dans ses pensées puis dit doucement, « Je l’aimais beaucoup. Mais j’avais seulement 16 ans à l’époque et ma mère pensait que j’étais trop jeune. Oh, qu’il était beau. Il ressemblait à Sean Connery, l’acteur. »


« Oui, Michael Goldstein était une personne merveilleuse. Si vous pouviez le retrouver, dites-lui que je pense souvent à lui. « Et » – elle hésita un instant, comme si elle se mordait les lèvres – « dites-lui que je l’aime toujours ». « Vous savez », dit-elle en souriant, pendant que des larmes lui montaient aux yeux, je ne me suis jamais mariée. J’imagine que personne n’a pu arriver à la hauteur de Michael… »


Je remerciais Hannah et la quittais. Je pris l’ascenseur pour le premier étage et tandis que j’attendais à la porte, le gardien m’a demandé : « Est-ce que la vielle dame a pu vous aider »?

Je lui répondis qu’elle m’avait donné une piste. « Au moins, j’ai un nom. Mais je pense que je vais laisser tomber pendant un moment. J’ai quasiment passé toute la journée à trouver le propriétaire de ce portefeuille. »


Je sortais le portefeuille, qui était une simple pochette en cuir brun avec un cordon rouge sur le côté. Quand le gardien le vit, il dit : « Eh, attendez une minute ! C’est le portefeuille de monsieur Goldstein. Je le reconnaitrais entre tous avec ce cordon rouge brillant. Il le perd tout le temps. J’ai du le trouver dans le hall au moins trois fois. »


« Qui est monsieur Goldstein ? » ai-je demandé alors que ma main commençait à trembler.

« C’est l’un de nos plus vieux pensionnaires du 8ème étage. C’est le portefeuille de Mike Goldstein, c’est certain. Il a du le perdre lors de l’une de ses promenades. ». Je remerciais le gardien et revint rapidement au bureau de l’infirmière. Je lui rapportais ce que le gardien venait de me dire. Nous sommes repartis vers l’ascenseur et montés. Je priais pour que monsieur Goldstein y soit.


Au huitième étage, l’infirmière de l’étage dit, « Je crois qu’il est toujours dans la pièce commune. Il aime lire de nuit. C’est une crème de vieil homme. »


Nous sommes allés dans la seule pièce éclairée et il y avait un homme qui lisait. L’infirmière s’est approchée de lui et lui a demandé s’il avait perdu son portefeuille. Monsieur Goldstein a levé les yeux de surprise, mis la main à sa poche arrière et s’est exclamé « Oh, il n’y est pas » !


« Ce gentil jeune homme a trouvé un portefeuille et se demandait si c’était le vôtre » ?

J’ai tendu le portefeuille à monsieur Goldstein et à la seconde où il l’a vu, il a souri de soulagement et a dit : « Oui, c’est bien lui ». Il a dû tomber de ma poche cet après-midi. Je veux vous donner une récompense ».


« Non, merci, » lui ai-je répondu, « mais j’ai quelque chose à vous dire. J’ai lu la lettre dans l’espoir de trouver à qui appartenait le portefeuille. »

Le sourire a disparu soudain de son visage. « Vous avez lu la lettre  » ?

« Non seulement je l’ai lue, mais je pense savoir où se trouve Hannah ».


Il est soudain devenu pâle. « Hannah ? Vous savez où elle est ? Comment va-t-elle ? Est-ce qu’elle toujours aussi jolie qu’elle était ? Je vous en prie, dites-moi, a-t-il supplié.

« Elle va parfaitement bien… aussi jolie que lorsque vous l’avez connue », ai-je dit doucement.


Le vieil homme a souri avec anticipation et m’a demandé, « Pourriez-vous me dire où elle se trouve ? Je veux l’appeler dès demain ». Il a attrapé ma main et m’a dit, « Vous savez quelque chose, monsieur ? J’étais tellement amoureux de cette fille que lorsque cette lettre est arrivée, ma vie s’est littéralement arrêtée. Je ne me suis jamais marié. j’imagine que je l’ai toujours aimée. »


« Monsieur Goldstein ai-je dit, venez avec moi. »

Nous avons pris l’ascenseur pour descendre au troisième étage. Les couloirs étaient sombres et seules deux ou trois veilleuses éclairaient notre chemin jusqu’à la salle commune où Hannah regardait la télévision. L’infirmière s’est approchée d’elle.

« Hannah », a-t-elle dit, en pointant vers Michael, qui attendait avec moi dans le couloir, « connaissez-vous cet homme ? »


Elle a ajusté ses lunettes, a regardé pendant un moment, mais n’a pu prononcer un mot. Michael a dit doucement, presque dans un murmure, « Hannah, c’est Michael. Tu te souviens de moi ? »

Elle a poussé un cri de surprise, « Michael ! Je n’arrive pas à le croire ! Michael ! c’est toi ! Mon Michael !. Il s’est avancé lentement vers elle et ils se sont pris dans les bras. L’infirmière et moi avions le visage baigné de larmes.

« Vous voyez, » ai-je dit. « Vous voyez comment notre bon Seigneur agit ! Si ça doit arriver, ça arrive ».


Environ trois semaines après, j’ai reçu un appel téléphonique au bureau de la part de l’infirmière. « Pouvez-vous vous libérer ce Dimanche pour un mariage ? Michael et Hannah vont échanger leurs vœux de mariage ! »


Ce fut un mariage magnifique avec tout le personnel de la maison de retraite habillés pour participer à la célébration. Hannah portait une robe beige pâle et était ravissante.Michael portait un costume bleu foncé et se tenait droit, fièrement. J’étais leur témoin.

La maison de retraite leur a donné une chambre à eux et si jamais vous avez eu envie de voir une mariée de 76 ans et un son époux de 79 ans se comporter comme deux adolescents, vous auriez du les voir.


Une fin parfaite pour une histoire d’amour qui avait duré près de 60 ans.

[Si vous souhaitez re-publier cet article sur votre blog, vous pouvez le faire, à condition de mentionner l’auteur de la traduction – Louis Szabo, praticien en techniques énergétiques de bien-être – le nom du site ainsi que la page sur laquelle vous l’avez trouvé, svp]


Et vous, connaissez-vous une histoire semblable, en forme de conte de Noël ? Si oui, partagez-la en commentaire, s’il-vous-plaît, d’autres pourront en bénéficier.

Citation Bonheur MarcO



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